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The Bluejean De Nîmes
The Bluejean De Nîmes
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4 juin 2007

Les débuts très lointain de vos jeans (partie 2)

Nous voici donc de retour dans cette cité de Nîmes pour suivre les Arécomiques dans leurs péripéties qui ont menées à l'invention du grandissime jean que toute fesse qui se respecte doit porter au moins une fois l'an en l'honneur de ces illustres ancêtres.
De fait, les Arécomiques aimaient bien les Romains parce que en plus ils avaient récupérer le droit de frapper des pièces monnaie avec des jolis crocos et palmiers dessus. Ça donnait un caractère exotique à la pièce et en terme de marketing ça portait ses fruits. En l'occurrence c'était des dattes.
As_de_N_mes

Voila un très bel exemplaire de ces espèces sonnantes et trébuchantes qui montre que je triche pas quand je dis quelque chose (au moins pour cette histoire de pièces parce que à cause des sous et tout ça, l'argent c'est important tout de même). De vos petits yeux émerveillés à l'idée de contempler une pièce qui a su traverser les siècles, les dévaluations et autres krachs boursiers vous pouvez même distinguer une inscription : Col Nem. Ça ne voulait pas dire que ils trouvaient les nems cool et que le mec chargé de frapper les pièces avait oublié un "o" dans "cool". Non, en fait il faut bien dire que les Arécomiques étaient un peu des flémards sur les bords alors au lieu de taper Colonia Nemausus comme on leur avait demandé, ils avaient raccourci ça en Col Nem. Cette inscription a induit en erreur de nombreux spécialistes en numismatique qui ont cru pendant un moment que les nems pouvait s'échanger comme des pièces. Heureusement des recherches récentes financées par le CNRS et menées par des spécialistes en linguistique des  raccourcis nous a prouvé que Col Nem était bel et bien le raccourci de Colonia Nemausa.

Donc les Nîmois avaient des sous mais ils n'avaient nulle part où les mettre. Dotés de mains de taille normale, ils ne pouvaient pas garder toutes ces richesses dans leurs petites menottes. Du coup ils se sont remis au braies quelques siècles plus tard. En effet, les jupes des Romains étaient devenues omplètement out. Il n'y a qu'en Écosse que ça a perduré jusqu'à aujourd'hui et où la jupe est toujours de mise. Le problème n'était pas résolu puisque bien que les braies soient pourvu de poches celles-ci ne faisaient que craquer sous le poids de toutes ces pièces. Surtout que ça rigolait pas à l'époque, la monnaie c'était du vrai métal bien lourd et tout ce qu'il fallait. Les mères de tout ces Volques en avaient ras-le-bol de passer leurs journées a rapiécer les poches trouées. D'autant que ils semaient leur monnaie derrière eux et on pouvait les suivre à la trace. Cet épisode a d'ailleurs inspiré un certain Andersen pour son Petit Poucet qui semait derrière lui non pas de la monnaie mais du pain.

JeanUn jour elles en ont eu assez et ont décidé de faire des braies plus résistante. Elles ont tissé du coton très très serré ce qui faisait que la toile produite était extrêmement résistante. Cette toile née dans cette ville particulière a pris le nom de Denim puisqu'elle venait de Nîmes.  Et de vos yeux ébahis vous découvrez la naissance de ce classique de toute garde-robe que l'on devrait nommer (au moins dans mon cas) garde-jean puisque ces petites bêbêtes colonisent les armoires et s'y multiplient !

Quand au terme "jean" ça n'a rien a voir avec Nîmes mais plutôt avec Gênes, grande place de commerce de plantes tinctoriales italienne. Le bleu caractéristique de cette toile résistante adoptée par les cow-boys du monde entier était dans un premier temps fourni par la ville de Gênes. Et les cow-boys avec leur accent à couper au couteau ont transformé Gênes en "djiinn" ce qui nous donne le bleu de Gênes ou blue jean si vous préférez.

Et voila, vous savez tout après un exposé certes poussif mais plein de rebondissements et qui vous a tenu en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Allez, une dernière petite ligne pour la route (et je ne fais référence qu'au texte et non à quelque autre substance illicite, non mais pour qui me prenez vous !)

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